Tour des Alpes 2024 (4/6)

Tour des Alpes 2024 (4/6)


Jour 3 : Vienne – Bolzano

Les ressorts des lits grinçaient dès qu’on bougeait, mais la fatigue l’a emporté sur notre recherche de confort.
Dès le troisième jour de voyage, consulter la météo à peine réveillé est devenu un réflexe. Le départ de Vienne s’annonce sans difficulté, avec un ciel dégagé. Cependant, dès les premières montagnes près de Graz, la vigilance sera de mise. À Bolzano, en Italie, la météo ne prévoit aucun problème à l’arrivée.
Nous avons repris le chemin de la veille : RER suivi d’une marche pour un réveil en douceur.
Après le décollage, quelques turbulences se font sentir à cause des reliefs face à la piste, mais notre appareil, doté de ses 180 chevaux, grimpe sans problème.

Les ressorts des lits grinçaient dès qu’on bougeait, mais la fatigue l’a emporté sur notre recherche de confort.
Dès le troisième jour de voyage, consulter la météo à peine réveillé est devenu un réflexe. Le départ de Vienne s’annonce sans difficulté, avec un ciel dégagé. Cependant, dès les premières montagnes près de Graz, la vigilance sera de mise. À Bolzano, en Italie, la météo ne prévoit aucun problème à l’arrivée.
Nous avons repris le chemin de la veille : RER suivi d’une marche pour un réveil en douceur.
Après le décollage, quelques turbulences se font sentir à cause des reliefs face à la piste, mais notre appareil, doté de ses 180 chevaux, grimpe sans problème.


Pour être en sécurité, nous montons à FL065 (environ 2000 mètres) et surveillons attentivement la zone de Graz, qui semblait nébuleuse sur le papier. Finalement, aucune difficulté majeure ne s’est présentée, et la suite du vol nous plonge dans une toute autre atmosphère en entrant dans la première vallée après Klagenfurt. Nous voici à la croisée des frontières autrichiennes, italiennes, et slovènes.

Enfin, nous y sommes : les Alpes, telles qu’on les imagine, majestueuses, rocheuses, imposantes, avec des villages nichés au cœur de ce labyrinthe de géants.

Pendant une heure, nous remontons la vallée jusqu’à Bolzano.
L’arrivée est mouvementée : nous sommes trop hauts et devons éviter de survoler la ville. En contournant celle-ci, nous perdons l’altitude vitale pendant la navigation. Maintenant, la piste est en vue et l’activité du parking régional est intense.

À notre arrivée à l’aéroclub local, personne n’est là pour nous actionner la pompe à carburant. Nous décidons donc de stationner l’avion sur l’herbe et de revenir dans l’après-midi pour faire le plein, il n’est que midi après tout.
Encore une fois, les formalités sont réduites au minimum : une simple feuille à remplir.

En sortant de la zone “crew” de l’aéroport, des pommes sont à disposition, une excellente idée pour se rafraichir un peu. En grignotant, nous trouvons un appartement juste en face de l’aéroport (il faut marcher 20 minutes pour traverser la voie ferrée).
La propriétaire nous accueille alors que nous venons tout juste de réserver la chambre (nous réservons toujours au dernier moment, n’étant jamais certains de notre destination finale).
La climatisation fonctionne bien, la literie est bien meilleure que la veille, et le balcon offre une vue imprenable sur les montagnes qui entourent Bolzano.
Avant d’explorer la ville, nous retournons à l’aéroclub pour voir si quelqu’un peut enfin actionner la pompe (indépendante de l’aéroport). Miracle, il y a du monde ! Nous passons la sécurité, récupérons l’avion, retraversons l’aéroport, et faisons le plein des 73 litres consommés durant l’étape du matin.
L’esprit tranquille, nous prenons le bus pour aller découvrir la vieille ville de Bolzano. L’itinéraire des transports en commun n’est pas direct, mais il n’est pas encore tard et le soleil est suffisamment haut pour nous laisser le temps de profiter des rues étroites de cette ville du Sud- Tyrol.

En parcourant une ruelle discrète, un restaurant attire notre attention : le Bogen. Chic mais sans prétention, nous décidons d’y diner. L’accueil est chaleureux et le repas, délicieux. Il est d’autant plus apprécié que notre déjeuner, composé d’une pomme et de quelques biscuits, semble bien loin.
Malgré les 4 kilomètres qui nous séparent de notre appartement, nous décidons de rentrer à pied, accompagnés par le murmure de la rivière longeant le sentier.
En passant près d’un bras de la rivière, une douce pente nous invite à tremper nos pieds. L’eau est glaciale, presque piquante, nous ne tenons pas plus d’une minute. Elle provient directement des roches en amont de la vallée que nous avons traversé le matin même.



De retour au sec, nous poursuivons notre chemin vers le lit, alors que le soleil disparait lentement, laissant place à une nuit étoilée.










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