Jour 6 : le retour

Jour 6 : le retour


2h30 de vol nous sépare de Saint André. Nous nous préparons tranquillement le matin avant de retourner à l’aérodrome. Rappel d’un détail qui a tout de même de l’importance. Il y a 4,5 km entre l’hôtel où nous sommes et le terrain. Cela se tente bien à pied, non ? Avec les sacs, c’est beaucoup moins facile, mais on l’a fait !
Au fil de notre marche quasi « commando », nous observons les avions arriver les uns après les autres pour le fly in. Quand nous parvenons auprès de notre DR400, il n’est plus tout seul comme nous l’avions laissé la veille. Déjà plus d’une cinquantaine d’aéronefs autour de lui et ça ne fait qu’atterrir.

Doté de notre badge « Participant », nous faisons un tour parmi les avions stationnés. Sans surprise, beaucoup d’entre eux sont immatriculés au Pays-Bas, plusieurs en Allemagne, Belgique et un autre que nous en France. Des équipages se réveillent après avoir passés la nuit sous la tente près de leur avion. D’autres installent des chaises longues au soleil. L’ambiance est champêtre. Passage par les différents stands commerciaux puis un coup d’œil sur l’activité parachute, tout ceci le temps du préavis d’une heure minimum entre l’heure de dépôt de notre plan de vol (PDV) et l’heure de décollage annoncée 13h28 nous mettons en route sans plus attendre pour éviter de rester bloquer au sol le temps d’une démonstration aérienne prévue un peu plus tard. Après l’envol, il nous faut être vigilant car beaucoup de trafic autour de la plateforme, d’autant que la fréquence radio est encombrée et en néerlandais pour faciliter les choses !


Le retour se fait par le trait de côte jusqu’à Dunkerque, puis direct sur Saint André.
Au parking du CASA, après un accueil chaleureux, la dernière étape est  d’appeler le BRIA pour clôturer le PDV, clôturant par la même occasion, le voyage de 6 jours que nous venons de vivre.

Le mot de la fin, c’est le contrôleur belge d’Ostende qui nous le donne. Nous longions la côte, avec une superbe vue sur les plages et c’est alors qu’il nous demanda : « Are you happy at 1500 ft ? ». La réponse fût sans ambigüité « Yes, We’re happy ».   Heureux, nous le sommes pleinement d’avoir réalisés un si beau voyage. Merci à tous ceux qui nous ont permis de le faire.

Franck et Nicolas

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