Calvi à Saint-André avec escale à Avignon – 11 juin
Comme d’habitude maintenant, le levé est à 7h00, et un copieux petit déjeuner nous attend. Un taxi nous conduit jusqu’à l’aéroport. Il nous confirme que la saison ne fait que commencer. Nous atteignons l’accueil de l’aviation générale au moment où un A400M arrive au parking juste à côté. Cela génère un peu d’attente, car notre accompagnateur est aussi celui qui gère l’arrivée du A400. Les formalités sont rapides et l’on nous conduit à notre avion. Nous sommes finalement un peu en avance par rapport à notre plan de vol, et avons tout le temps nécessaire pour la prévol et mettre nos gilets. Jean-Michel pilote de Calvi à Avignon. Le vent est resté du nord, et c’est encore la 36 en service. Au point d’attente, nous voyons s’aligner puis décoller l’A400M. Nous attendons sereinement 4 minutes pour éviter de subir les turbulences de sillage du mastodonte.

Pendant la montée, nous laissons sur notre droite la belle citadelle de Calvi et nous montons à FL65.

La traversée est calme. 10 mn avant d’arrivée sur le VOR de Saint-Tropez, nous abordons la descente à 1500 ft. Sous l’œil vigilant de Franck, nous suivons les points de passage qui doivent nous permettre d’éviter les nombreuses zones Prohibées autour des îles du levant et de la rade de Toulon. Il nous est demandé de descendre à 1000 ft pour ne pas interférer avec un hélicoptère. Nous survolons une brume de mer bien dense.

Nous avons un très beau point de vue sur les îles des Embiez au large de Sanary.

Ensuite nous passons le port de La Ciotat. Un peu plus tard nous sommes au large de Marseille, au niveau des îles du Frioul.

Ensuite, nous avons un bel aperçu de l’ampleur du port de Fos / mer, et ses tankers. Nous atteignons enfin la Camargue, d’abord ses salines à la couleur rose, puis ces champs bien ordonnés.

Nous remontons le Rhône en laissant Arles sur notre gauche puis nous nous dirigeons vers Avignon. Il nous est demandé de faire une verticale avant de rejoindre la vent arrière. L’arrivée se fait sans encombre ; il faut dégager la piste rapidement car un avion nous suit. Nous faisons l’avitaillement puis conduisant le CUB sur le parking en herbe. Il fait très chaud et nous sommes contents de trouver un restaurant climatisé à proximité. Le bâtiment est aussi celui de l’aéroclub. Nous ne sommes pas déçus du plat à base de filets de loup, ni du dessert. Le lieu doit avoir bonne réputation car on y croise le personnels de différents sociétés travaillant sur l’aérodrome.

Après le déjeuner, nous passons régler la taxe d’atterrissage, on nous apprend qu’avec la chaleur, un membre d’équipage s’est trouvé mal sous la chaleur au point d’attente. Aussi, nous essayons d’être le plus efficace pour repartir vers Saint-André. Franck est au commande, nous survolons Montélimar, puis Saint Etienne. On devine sur notre droite la dépression de la vallée du Rhône. On rejoint enfin la Loire ; puis c’est Etampes et enfin Saint André.

Nous sommes attendus. Il ne reste qu’à faire le plein, décharger l’avion et à prendre le temps d’un nettoyage soigneux de ce bon CUB, qui nous aura transporté sans aucun incident.