Voyage Ile d’Elbe et Corse 3/4

Voyage Ile d’Elbe et Corse 3/4



Marina di Campo à Calvi avec escale à Propriano – 10 juin

De nouveau levés à 7h00, nous avons le temps d’apprécier un excellent petit déjeuner (œufs au bacon, viennoiserie, fruits frais,…) dans une salle ouverte sur la terrasse donnant vers la mer.

Nous irons à l’aéroport en taxi ; il fait déjà chaud et nous préférons garder nos force pour le reste de la journée. Arrivée à l’aéroport, contrôle de nos licences et passage de nos bagages au scanner. Une fois l’avion chargé et la prévol réalisée, nous amenons le CUB dans la zone d’avitaillement. 3 personnes nous y attendent. L’une d’elle manipule le pistolet, et c’est un peu fastidieux. Après un passage au bureau pour régler taxe et carburant, nous enfilons nos gilets de sauvetage et nous voilà prêt. Il y a un vent du nord bien établi et nous nous attendons à ce que la 34 soit en service. Nous nous remémorons la procédure de départ, avec le virage à droite en fin de piste pour suivre le profil montagneux sur notre droite, le maintien de la pente de montée max, puis le maintien de 150 km/h. Jean-Michel est au commande.

Le contact avec la tour nous confirme que la 34 est en service et sommes autorisés au roulage jusqu’à Bravo. Nous remontons la piste jusqu’au seuil et nous nous alignons. Autorisé décollage ; c’est parti ; nous suivons précisément les consignes ; une fois passé le col, nous suivons le flanc de montagne pour éviter Procchio. Nous continuons la montée en passant au large du cap Enfola. Par un large virage main droite, nous contournons Portoferraio, ville principale de l’île, et lieu de résidence de Napoléon pendant son exil. Nous passons à la verticale de Marina di Campo, a environ 4000 ft, cap vers Bastia.


A FL65 nous stoppons la montée ; comme à l’allée on garde le contact visuel avec la mer, mais l’horizon est brumeux, et il faut se concentrer sur l’horizon artificiel. Arrivé au point MOULE, nous sommes désormais en contact avec Bastia, qui nous indique que la traversée de R65 et R66 est possible. Nous descendons donc vers 1500 ft et suivons les points de transit qui nous font passer entre mer et montagne. On découvre ainsi les belles vallées permettant de pénétrer dans le massif Corse. Nous longeons Solenzara, puis Porto Vecchio ; un peu plus tard nous avons une vue superbe sur Bonifacio perchée en haut de sa falaise.


Nous attaquons maintenant la remontée vers le nord le long de la côte ouest. Nous voici au large de Propiano ; les échanges en auto-information nous indique que la piste 27 est en service. Nous entamons la vent arrière main gauche en longeant le flanc de la montagne. La vallée est resserrée et il faut atteindre un élargissement pour faire une étape de base réduite et entamer la finale. Posés sans encombre, nous sommes guidés vers le parking en herbe.


Après avoir réglé les formalités, nous nous dirigeons vers un petit restaurant avec une terrasse donnant sur la piste. Le cuisinier s’active derrière un grill. Pour nous, ce sera une cote d’agneau corse, particulièrement imposante. Pour la boisson, on reste sobre ; ici pas de Périer mais l’Orreza, qui s’avère bien agréable.

Après un échange entre Franck et l’agent en charge du parking, du recouvrement des taxes sur la façon de bien utiliser la radio portable, (ne pas parler trop prêt du micro, mais à 20, voire 30 cm de celui-ci), nous voici de nouveau sur le départ avec Franck aux commandes. Le décollage en 27 face à la mer semble facile ; il ne faut toutefois pas oublier la colonie de mouettes, à vue d’œil une bonne centaine, qui squattent l’extrémité de piste. Un léger décalage sur la gauche après la rotation permet de constater la présence de plusieurs dizaines d’oiseaux en rangs serrés.

Nous découvrons les nombreuses baies le long de la côte de Propiano à Calvi ;

A Calvi, avec le vent du nord, c’est la piste 36 qui est en service. Après avoir contournés la citadelle, nous entamons une vent arrière main gauche avec le relief à notre droite. Franck ne rencontre pas trop de difficulté à poser sur cette large et longue piste. Une fois sur le taxiway, nous nous dirigeons vers l’avitaillement où un technicien nous attend. Ensuite, nous poussons le CUB vers une place proche. Des anneaux dans le sol facilite l’arrimage. A côté de nous, des techniciens s’activent sur le remplacement d’un réacteur.


Une navette nous conduit vers le hall de sortie. Il fait très chaud en milieu d’après-midi. Après une courte marche, nous prenons un rafraichissement ; devinez quoi, eau naturelle Orezza ! Nous identifions un hôtel qui remplit nos critères. Nous prenons un taxi à la sortie de l’aéroport qui nous conduit à l’entrée de l’hôtel Mariana. Il nous est proposé un petit appartement, 2 chambres, 2 salles de bain et salon pour le prix d’une chambre double. C’est parfait. Après avoir déposé nos affaires, nous partons visiter la ville. Le port et la citadelle sont à quelques minutes à pied. Les points de vue qu’offrent la citadelle sont splendides. Il ne faut pas hésiter à monter et descendre des escaliers pour découvrir des ruelles étroites et des placettes pleines de charme. L’ancienne école propose des glaces, milk shake, et autres granités ; nous nous offrons une petite pause.


Le soir nous dinons à une terrasse donnant sur port. Il y a beaucoup de touristes, mais on sent que la saison ne bat pas encore son plein. La nuit étant tombée, la lune joue à cache-cache derrière les montagnes


De retour à l’hôtel, il reste encore à faire la route pour le retour à Saint-André. En effet, il est annoncé des instabilités sur le centre et le nord pour la fin de semaine, et il nous paraît sage de rentrer. Nous choisissons le chemin touristique, en suivant la côte de Saint-Tropez jusqu’à la Camargue, puis une remontée par Avignon, où on peut espérer un avitaillement dans de bonnes conditions.

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