Tours des Alpes épilogue

Tours des Alpes épilogue

Le voyage en chiffres :

  • 1 avion
  • 2 pilotes
  • 5 jours
  • 5 pays (France, Allemagne, Autriche, Italie et Suisse)
  • 7 étapes
  • 16 heures de vol
  • 1500 nautiques (2800 kilomètres)
  • 10000 pieds altitude la plus élevée (3048 mètres)
  • 300 photos (plus ou moins triées)

Le mot de Nicolas

Depuis 2019, j’ai la chance de participer à des voyages à bord de nos DR400. Cette année encore,
l’envie de relever un nouveau défi m’a galvanisé.
Comme évoqué au début de ce récit, l’idée des Alpes avec Franck nous trottait dans la tête depuis
l’été dernier.
D’une idée, ce projet est rendu possible grâce à Franck qui, de par son initiative, son travail et sa
rigueur, défriche ces contrées qui nous semblent bien lointaines depuis le plateau de Saint André.
Ce n’est pas un voyage qui se fait en solitaire, car la charge de travail y serait trop importante. Le
fait de partir à 2 (voire plus), permet une mutualisation des compétences, un gain en termes de
sécurité et une vie de groupe qui rend les moments au sol plus agréables.
Partir à plusieurs permet aussi de baisser significativement le coût financier d’un tel voyage. Pour
donner quelques chiffres, nous sommes partis 5 jours (4 nuits) et avons cumulé 16 heures de vol.
En alternant des vols équilibrés, il faut compter 1400 EUR / personne pour les heures de vol.
NB : nous avons utilisé un DR400 180cv, le plus cher donc, mais le plus puissant, nécessaire pour
le vol en montagne.
A cela, nous ajoutons sur une fourchette haute, 120 EUR / jour / personne pour les diverses taxes,
la nourriture, les transports et l’hôtel.
Il est clair que ce coût est élevé, mais il se justifie pleinement lorsque l’on compare l’expérience
acquise à celle obtenue en passant un nombre équivalent d’heures en circuit de tour de piste ou en
navigation “classique”.
Tout l’intérêt que je porte à ce genre de voyage se résume entre une aventure aéronautique et
humaine. L’important ce n’est pas la destination, mais le voyage…

Le mot de Franck

L’important, c’est d’être bien accompagnée en vol et au sol. En vol, car dans des espaces
aériens nouveaux, avec des échanges radio en anglais, des situations différentes, chacun
doit avoir confiance en l’autre et contribuer au bon déroulement du vol, en toute sécurité.
Au sol, car le rythme est intense, la fatigue présente. Il faut savoir garder sa bonne humeur,
son entrain et profiter des bons moments exceptionnels qui s’offrent à nous. Là est
l’essentiel. Le reste n’est que le résultat d’une préparation minutieuse et rigoureuse,
comme tout pilote l’a appris de la part de son instructeur. La seule différence est la
quantité : 7 branches de navigation préparées, auxquelles s’ajoutent des plans B, voire des
plans C calculés la veille pour le lendemain, au cas où. Avec Internet, quasiment toutes
les documentations nécessaires sont accessibles gratuitement. Quand ce n’est pas le
cas, des forums regroupant des pilotes peuvent vous aider à la trouver.
Pour finir, je citerai avec faciliter Antoine de Saint-Exupéry « Fais de ta vie un rêve, et d’un
rêve, une réalité ». Rêver votre prochain voyage en avion. Passer des heures à le préparer,
puis vivez votre rêves en le réalisant.
Et maintenant « Where’re we go next ? » J’ai une idée, mais je vais d’abord en parler à Nicolas.

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